Le goût de la vie… qui reprend

Le goût de la vie… qui reprend

Le goût de la vie… qui reprend

Si la crise que nous venons de traverser devait avoir un mérite c’est celui de reprendre conscience du caractère vital et pourtant fragile de certaines choses de la vie que nous avions fini par considérer comme définitivement acquises. C’est ainsi que l’on a tous redécouvert le goût de la fraîcheur, de la qualité, l’importance de la traçabilité via une chaîne d’approvisionnement sûre et fiable, la force d’une société solidaire et responsable. C’est ainsi que la Compagnie Fruitière a redoublé d’efforts pour s’adapter à la nouvelle situation et assurer un approvisionnement continu en fruits et légumes frais de qualité, et notamment de bananes qui reste un produit sain, accessible et particulièrement important dans une période de tension alimentaire. Le tout, dans des conditions de sécurité optimisée pour nos fournisseurs, nos collaborateurs et nos clients.

Un approvisionnement sécurisé en toutes circonstances.

Tant pour le consommateur final que pour le producteur, il était primordial de pouvoir continuer à assurer la sélection, le conditionnement, l’acheminement, le mûrissage et la livraison de nos fruits quoi qu’il arrive. La Compagnie Fruitière a pris des mesures nécessaires sur l’ensemble de ses sites pour poursuivre ses activités en toute sécurité : mise en place de la distanciation des opérateurs sur les chaînes de tri et dans nos mûrisseries, mise à disposition de matériel et formation dans les plantations, contrôles sanitaires des navires effectués au mouillage et non à quai, télétravail, prise systématique de température du personnel opérant sur les terminaux…

La santé de chacun, la responsabilité de tous.

En tant qu’acteur majeur de la filière agroalimentaire, cette épreuve nous a aussi confortés dans notre désir de produire des fruits offrant des garanties de sécurité optimales par une qualité et une fraîcheur irréprochable, toujours plus de bio et une traçabilité parfaite depuis les terres de production jusqu’à la distribution. Cette crise du Covid-19 a aussi mis en évidence la nécessaire mobilisation de tous, métiers et infrastructures de santé, au service de chacun. Nos actions, notamment en Afrique, où la Compagnie Fruitière a financé la création d’hôpitaux ou de centres médicaux s’inscrivent totalement dans cette nécessité.

Respecter l’environnement n’est plus une option.

On l’a vu, tout est lié et les dommages que l’activité humaine cause à la nature finissent par nous impacter d’une manière ou d’une autre. En cela, les actions entreprises pour accroître les surfaces converties à l’agriculture biologique et réduire l’empreinte carbone de notre activité de transport maritime sont plus que jamais la priorité de notre stratégie d’aujourd’hui et pour les années à venir.

Redémarrer oui, mais ensemble.

Au-delà des questions sanitaires et environnementales, le troisième enseignement lié à cette crise est qu’une économie à l’arrêt peut engendrer de graves conséquences sociales, notamment dans les pays les moins riches. Dès lors, il est important de pouvoir redémarrer graduellement une activité qui ne laisse personne sur le bord du chemin. C’est dans cette optique que la Compagnie Fruitière soutient par son aide opérationnelle la reprise en toute sécurité des activités dans les pays africains, notamment via des dons de produits sanitaires (gel, masques, etc.) ou la sensibilisation des populations aux gestes barrières. Parce que si l’interruption de l’activité que nous avons connue a été générale, il faut aussi, pour qu’elle soit réussie, que sa relance soit collective dans les meilleures conditions possibles.

RSE, le fruit de notre engagement

RSE, le fruit de notre engagement

RSE, le fruit de notre engagement

Le fruit de notre engagement

L’année 2018 confirme que l’engagement social, environnemental, et sociétal est au cœur des pratiques de la Compagnie Fruitière. Tout au long de cette année, le Groupe a mis en place des plans d’actions pour une production et des pratiques plus responsables, qui viennent affirmer la place que prend la RSE au sein des valeurs prônées par la Compagnie Fruitière.

Promouvoir des conditions de travail exemplaires tout au long de la chaîne de valeur

En tant qu’un des principaux employeurs privés du Cameroun et de la Côte d’Ivoire, et en employant plus de 20 000 collaborateurs dans le monde, la Compagnie Fruitière a fait le choix de promouvoir des conditions de travail exemplaires tout au long de sa chaîne de valeur. Le Groupe s’attèle à lutter contre le travail forcé ou obligatoire, à améliorer les conditions de travail de ses collaborateurs par le bien-être au travail, la santé, la sécurité ; ainsi qu’à renforcer leurs compétences et parcours professionnel grâce à la mise en place de mesures favorisant leur employabilité.

La Compagnie Fruitière a figuré en 2018, parmi les partenaires pilotes du programme mis en place par le World Banana Forum et Banana Link pour renforcer les opportunités professionnelles des femmes au sein des filières de production de bananes dans le monde.

Favoriser une agriculture durable et des activités à moindre impact environnemental

Producteur dans 5 pays, la Compagnie Fruitière s’engage dans de nouveaux projets environnementaux en nouant des partenariats forts, notamment avec le CIRAD (Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement) pour accélérer sa transition vers de nouvelles pratiques agro-écologiques innovantes en agriculture conventionnelle, avec notamment une réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires et fertilisants de synthèse (mise en place d’un partenariat avec WWF France), et pour assurer le succès de ses surfaces en agriculture biologique, en fort développement.

D’autres nouveaux projets visent également la réduction des impacts environnementaux liés à l’activité de production et de logistique, le développement de cultures complémentaires ainsi que la promotion du commerce équitable grâce au label Fairtrade.

S’ancrer positivement dans les territoires d’implantation

Pour ce qui est des enjeux sociétaux, la Compagnie Fruitière renforce sa participation au développement du tissu économique local en signant en 2018 un accord-cadre avec l’ONG française de développement IECD (Institut Européen de Coopération et de Développement) pour poursuivre et accroitre le partenariat et les projets de soutien au développement économique local qui en découlent. C’est notamment le cas du programme Transform d’appui à l’entrepreneuriat agricole que la Compagnie Fruitière accompagne déjà au Cameroun et en Côte d’Ivoire depuis plusieurs années.

Le Groupe participe également à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales en facilitant l’accès à l’eau potable, à l’éducation et à la santé avec des apports humains, matériels et financiers pour servir à la construction et la rénovation d’infrastructures de santé et de complexes scolaires.

Ces projets portent leurs fruits avec la construction ces dernières années de 2 hôpitaux, 5 maternités et plus d’une trentaine de cabinets médicaux.

Pour en savoir plus sur les différents projets mis en place par la Compagnie Fruitière, consultez le rapport développement durable 2018.

Un partenariat durable et profitable

Un partenariat durable et profitable

Un partenariat durable et profitable

La Compagnie Fruitière, partenaire du WWF France depuis 2017

Signé en 2017, le partenariat entre la Compagnie Fruitière et le WWF France a pour objet la mise en œuvre d’actions concrètes pour une agriculture durable, dont le principal enjeu est la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires et de fertilisants de synthèse dans les bananeraies, ainsi que la mise en œuvre des lignes directrices de la norme ISO 26000.

Après bientôt trois années de travail en commun, l’heure est au bilan des actions menées et des avancées obtenues.

20% des bananeraies en agriculture biologique à horizon 2025

La Compagnie Fruitière et le WWF France ont identifié comme essentiel de promouvoir une consommation plus responsable de la banane, deuxième fruit le plus consommé par les français. Il s’agit notamment d’inciter à réduire le gaspillage alimentaire ainsi que favoriser et valoriser la consommation de bananes issues de l’agriculture biologique et du commerce équitable.

La production de bananes biologiques par la Compagnie Fruitière a fortement progressé depuis 2016, notamment grâce à l’acquisition de nouvelles surfaces, à la conversion de certaines plantations historiques et à l’expérimentation de modes de production innovants et plus durables en Afrique. Ce sont aujourd’hui 7% de bananeraies qui sont passées en agriculture biologique, avec en ligne de mire 20% à l’horizon 2025.

Le projet « 4x sans » ou l’élimination progressive des pesticides

En collaboration avec des experts du CIRAD, la Compagnie Fruitière a réalisé en 2017 un diagnostic des contraintes terrains au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Cameroun, avec l’objectif d’éliminer progressivement les herbicides, fongicides, insecticides et nématicides là où les conditions sont jugées favorables.

Il ressort de ce diagnostic, l’identification d’actions prioritaires pour chacun des pays de production. Un des challenges restant est de maintenir des niveaux de rendement économiquement viables.

Ce programme vient renforcer les résultats déjà obtenus depuis 2016 avec une réduction de 12% des quantités de matière active utilisées dans les produits phytosanitaires pour les 3 filiales de production de bananes (PHP au Cameroun, SCB en Côte d’Ivoire et GEL au Ghana). Ceci est possible grâce à de nouveaux itinéraires techniques, qui optimisent le nombre de traitements, notamment grâce à des suivis précis de niveau d’infestation et ce malgré une pression parasitaire particulièrement forte dans certains pays.

On le voit, la Compagnie Fruitière ne cesse de renforcer sa dynamique d’amélioration continue des pratiques agricoles autant que le développement des cultures bio, dans le but de répondre aux attentes des consommateurs-citoyens, de plus en plus experts sur l’origine des produits et les modes de production.

La santé en Côte d’Ivoire, en voie de guérison

La santé en Côte d’Ivoire, en voie de guérison

La santé en Côte d’Ivoire, en voie de guérison

Avec le ratio d’un médecin pour 6 000 habitants, la Côte d’Ivoire engage de nombreux chantiers sanitaires afin d’améliorer son système de santé publique.

Des bas salaires, en passant par l’inégalité de l’accès aux soins, la vétusté des établissements ou le paludisme, la santé des ivoiriens pourtant en nette amélioration, se heurte encore à des problématiques tant structurelles que sociétales. Construits entre les années 60 et 80, la plupart des hôpitaux publics et établissements de santé ivoiriens ne sont plus en phase avec la demande. Loin des grandes villes, les populations n’ont pas toujours accès à des spécialités médicales comme la radiothérapie ou l’obstétrique et le manque de véhicules pour transporter le sang, les médicaments ou les malades entrave la réussite des soins. Enfin, l’espace consacré à l’accueil des familles venues soutenir leurs proches est souvent insuffisant, voire saturé.

Certaines mesures engagées ont cependant déjà produit des effets positifs. Grâce à l’effort national de lutte contre le paludisme, une des premières causes de consultation en Côte d’Ivoire, la maladie a reculé. Alors qu’elle occupait en 2010 le 5ème rang des quinze pays les plus fortement touchés par la pandémie, la Côte d’Ivoire se place aujourd’hui au 12ème rang. Le gouvernement a, par ailleurs, construit une centaine d’établissements sanitaires de premier contact, débloqué le salaire des médecins, embauché plus de 10 000 professionnels de santé, tout en mettant en place la gratuité ciblée. Enfin, le ministre de la santé a récemment annoncé la possibilité de recourir aux drones pour le transport en urgence de médicaments et de sang.

Dans les plantations

Principale source d’emplois, l’agriculture ivoirienne et les activités agro-alimentaires concernent 60% de la population active. Un aspect essentiel dont la Compagnie Fruitière a su tenir compte, dès le début des années 2000. Dans le cadre de sa politique de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE), le groupe a ainsi instauré au sein de ses filières SCB (Société de Culture Bananière) l’accès aux soins et à l’eau potable pour tous les employés des plantations, leurs familles et les riverains. Des campagnes de vaccination et d’information, des programmes de prévention et de traitement contre le Sida et l’onchocercose ont été lancées. Des dispensaires et maternités ainsi qu’une mutuelle de santé ont été créés. Enfin, deux hôpitaux dont un situé au Cameroun et un autre en Côte d’Ivoire ont vu le jour entre 1998 et 2012, grâce au Fonds de Dotation Compagnie Fruitière et l’Ordre de Malte.

Un nouvel hôpital idéalement situé

Inspiré de l’hôpital Saint-Jean de Malte érigé en 1998, à Njombe au Cameroun, l’hôpital Saint-Jean Baptiste de Côte d’Ivoire est situé dans le village de Bodo et aura bientôt une capacité de 100 lits, ouverts à tous. Concentrant ses efforts autour du pôle mère-enfant, l’établissement a vu naître 550 bébés en 2017. Dans un pays où le taux de mortalité des femmes à l’accouchement reste élevé (614 décès pour 100 000 ) et où la mortalité infantile avant l’âge de 5 ans atteint encore 9%, la mission du personnel dépasse largement le cadre des consultations et celui du suivi obstétrique. Sages-femmes, infirmiers et gynécologues transmettent les bonnes pratiques liées à la santé de la mère et de l’enfant, s’associant ainsi à la vaste campagne de sensibilisation du pays. À l’hôpital Saint-Jean Baptiste, les patientes sont informées sur l’utilité des consultations prénatales, l’importance de la vaccination complète des enfants avant l’âge d’un an, l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide, et sur les bienfaits de l’allaitement maternel durant les six premiers mois de vie de l’enfant.

Stratégiquement établi sur l’axe routier reliant Yamossoukro à Abidjan, l’hôpital prend en charge un grand nombre d’accidentés de la circulation, grâce notamment à son service d’urgence et à sa pharmacie ouverte sans interruption. Auparavant, les victimes devaient se rendre aux urgences du CHU d’Abidjan, à deux heures de route de Bodo. Doté d’un bloc opératoire et de divers pôles dispensant des soins en chirurgie, médecine générale, pédiatrie, gynéco-obstétrique et en médecine d’urgence, l’hôpital emploie aujourd’hui plus de 110 personnes. Chaque jour, ces employés dévoués s’efforcent d’étendre l’accès aux soins des plus démunis, tout en améliorant le quotidien du personnel dédié aux plantations.